Est-ce que tu as peur de décevoir, de ne pas être à la hauteur ?

Cette crainte est présente chez bien des adultes, qu’ils aient ou pas un défi d’attention.

Les attentes liées à la performance dans la société d’aujourd’hui mettent une pression énorme, surtout en milieu de travail. Les demandes aussi.

Tout va vite, la compétition est féroce et mettre ses limites devient de plus en plus difficile. Quand on additionne à cela les difficultés liées au défi d’attention, les conséquences peuvent être importances, catastrophiques même.

On a beau savoir qu’il est préférable de laisser les soucis, personnels, professionnels ou familiaux, derrière la porte du bureau ou de la maison, il arrive que ce soit plus difficile à dire qu’à faire.

Il se peut même que, sans vraiment s’en rendre compte, la sphère qui va mal contamine les autres autour.

Les inquiétudes ou la pression au bureau préoccupe ton esprit et tu es moins présente à la maison. Les difficultés dans la sphère familiale liées à ton enfant qui traverse une année scolaire difficile occupent tes pensées, affectant ainsi ta concentration au travail.

Tu te sens plus distraite, moins productive, incompétente à la limite et la peur de décevoir et de ne pas être à la hauteur devient de plus en plus présente.

Savais-tu que certaine personne avec un défi d’attention sont plus susceptibles d’avoir de la difficulté à travailler sous pression ?

Il y a en fait un seuil critique et le fait de le dépasser amène généralement un « shut down »du cerveau. Dépassé cette limite, il fonctionne difficilement ou devient totalement inopérant.

Aussi étrange que cela puisse paraitre, c’est en me rendant à l’épuisement professionnel que j’ai pris conscience du seuil à ne pas dépasser. Le métier de journaliste peut être effréné et la pression, très forte.

L’hyperactivité me permettait d’exceller sous pression, mais c’était un couteau à deux tranchant.

Je ne me rendais pas compte des dommages qu’occasionnait le fait d’ignorer que le seuil critique avait été dépassé.

L’augmentation du stress.

La fatigue physique et mentale.

Le sentiment de ne pas être à la hauteur des attentes de mes patrons.

La peur de décevoir.

Petit à petit, ils grugeaient la passion que j’avais pour mon travail.

Ma motivation diminuait et ma frustration augmentait.

Je m’enfonçais dans les abysses un peu plus chaque jour.

Identifier le seuil critique

Tout le monde est différent et les signes le sont aussi d’une personne à l’autre. Peut-être que tu sais déjà que tu ne fonctionnes pas à ton plein potentiel quand tu as de la pression.

Est-ce que tu es en mesure de le verbaliser clairement ?

Si non, comment pourrais-tu faire pour l’exprimer sans avoir peur de ne pas être à la hauteur ?

Si toutefois tu ignores ton seul critique, je t’invite à prendre le temps d’observer comment tu te sens à différents stades lorsque tu as à travailler sous pression.

Comment gères-tu ton stress ?

Quels signes physiques se manifestent ?

Quel est le stade qui précède le stade critique ?

À mon avis, écouter les messages que ton corps t’envoie est le meilleur moyen de définir jusqu’où tu peux aller avant que s’en soit trop et que ton cerveau « disjoncte ».

Définir tes limites et les faire respecter est un autre élément important. Il se peut que ce soit moins évident à faire en milieu de travail, mais c’est primordial de trouver une manière de le faire.

Parce que mettre ses limites et les respecter, c'est faire preuve d'un grand respect envers toi-même et d’honorer qui tu es.

Retour au blogue